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Collaboration avec le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec pour la mise en place de communautés de pratique

Parmi ses différents volets d’intervention, Projet collectif offre des initiatives partenariales de soutien à la collaboration et à la mobilisation des savoirs. Dans ce billet, je vous parle d’un beau projet sur lequel j’ai le privilège de travailler en collaboration avec le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec.

Le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec (RCAAQ) associe, soutient et représente dix centres d’amitié autochtones répartis sur tout le territoire du Québec. Les centres d’amitié autochtones sont des carrefours de services, un milieu de vie et un ancrage culturel et communautaire pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Au RCAAQ, il y a un certain temps que mûrit l’idée de créer des espaces et des occasions de partage de savoirs et d’apprentissages entre les intervenant·es des différents centres d’amitié. À l’été 2022, le projet se concrétise davantage par le début d’une collaboration avec Projet collectif afin d’accompagner la mise en place et l’animation de communautés de pratiques au sein du regroupement.

À titre de conseillère en mobilisation des savoirs à Projet collectif, je joue un rôle de soutien à l’équipe du RCAAQ sur différents aspects du projet à travers les grandes étapes que sont : l’analyse initiale du contexte et des besoins, la conception et le démarrage des communautés de pratique et le soutien en cours de route à l’animation et à la mobilisation de connaissances.

L’automne dernier a été l’occasion d’aller à la rencontre et d’échanger avec les directions des dix Centres d’amitié ainsi que quelques intervenants sur leur vision du projet, sur les communautés de pratiques, sur les thématiques les plus porteuses et prioritaires pour créer les premières communautés ainsi que sur les défis et les appréhensions autour du projet.

Ces échanges m’ont permis de découvrir et de mieux connaître la réalité organisationnelle et terrain des centres d’amitié autochtones. La grande diversité de programmes, d’expertises et d’innovations qui y sont déployés est impressionnante : développement social, santé et services sociaux, employabilité, justice, réussite éducative, habitation, etc. La pertinence de réunir les intervenant·es qui portent un volet d’intervention souvent seul·e ou en équipe réduite dans un centre urbain avec ceux et celles qui jouent un rôle similaire dans les autres villes est apparue évidente. Nous croyons que la mise en place de communautés de pratique permettra aux intervenant·es de briser leur isolement, de s’outiller, de s’inspirer et de s’entraider mutuellement dans leurs pratiques professionnelles.

Malgré le défi relié à dégager des ressources et du temps pour ce genre d’initiative dans le contexte actuel de grands besoins sur le terrain et de rareté de la main d’œuvre, je sens les directions motivées par le projet!

Au cours des prochaines semaines, j’accompagnerai le RCAAQ dans le démarrage des premières communautés qui auront à définir elles-mêmes les éléments de principes, d’objectifs et modalités de travail. Mon rôle sera aussi de soutenir et d’outiller les personnes en charge de l’animation des groupes, sachant que rôle d’animation est un levier important, voire déterminant du succès d’une communauté de pratique. Je suis bien enthousiaste à soutenir l’envol de ce projet porteur!

Un billet par Élise Solomon

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